Mission : Kidnaping

Le soleil tapait une fois de plus sur le sol, la journée semblait interminable à cause de la chaleur qui clouait à leur maison tous les habitant de Condéa. Cependant, certains ne semblaient pas pour autant être au repos, une petite troupe de ravisseur bien connu des environs, les loups des plaines étouffantes, était encore en train de commettre un délit. A l'entrée de la passe de Condéa, vous trouvez un petit rassemblement de nains, mené par un chef fort peu compétent, habillé comme un prêtre.

- Quelqu'un doit faire quelque chose ! Louna a été enlevé et nous ne pouvons pas rester lààà.

Sa voix terne et ancienne semblait ne même pas atteindre les nains rassemblés autour. Tous semblaient se ficher de ce qu'il se passer au point de ne même pas prêter attention à l'attitude de l'homme de foi, qui était pourtant très affolé. Il semble détenir une quelconque information, peut-être même a-t-il un lien avec la jeune qui s'est faite enlevée.

A vous de jouer, rêveur~

❝ The Burning Bounty Hunter ❞

Le village de Condéa ... une paye qu'il n'y était pas retourné dans ce petit patelin faisant la frontière entre la région du Village des Mages Noirs et celle de Madahine-Salee. Pourquoi était-il là ? Eh bien tout simplement pour sa toute première missive spéciales, provenant d'un particulier basé justement à Condéa. Une sombre histoire d'enlèvement, de kidnapping pour être plus précis, qui était intervenu en plein jour, alors que la population de nain œuvrait dans la plus banale des journées.

Toujours fut-il que lorsqu'il était arrivé vers l'entrée de la Passe de Condéa, Tarask ne put s'empêcher d'écouter le sorte de nain prêtre qui se trouvait devant un petit groupe de farouches villageois, s'égosillant sur l'affaire de l'enlèvement, comme quoi, il était important de partir à la rescousse de la petite Louna - surement l'enfant enlevée - et qu'il ne fallait pas perdre un seul instant. Seul problème, personne n'écoutait ce que l'ecclésiaste avait à dire, car tout le monde était bien trop occupé à trouver des points d'ombres et des stands de rafraîchissements en tout genre pour dire de tenir sous cette chaleur étouffante qui, pourtant, ne faisait pas sourciller notre "Rouge", lui qui avait eu l'habitude par le passé d'arpenter cette région pour des raisons personnelles. Alors notre chasseur de prime s'avança vers le prêtre, et lui en demanda plus au sujet du kidnapping, lui qui était venu pour ça expressément.

TARASK ▬ Bien l'bonjour m'sieur l'prêtre. Dîtes, il semblerait qu'vous parliez d'la mission de kidnapping ... j'pourrais en savoir plus à ç'sujet s'il vous plait ? Voici l'ordre de mission que vous avez envoyé à l’intention du Château d'Alexandrie, là où j'travaille pour l'compte de la Reine Grenat.

Rien ne pouvait le détourner de sa mission à notre Tarask. Rien, même pas la chaleur, et encore moins les regards suspects des villageois des alentours qui s'étaient rendus compte qu'un individu louche mais néanmoins connu s'était intéressé aux dires du nain en toge.

Le prêtre était assez étonné de voir une si grande personne se dresser devant lui, étant de petite taille il n'avait pas l'habitude de devoir lever sa tête si haut. Il prenait alors le papier que le rouquin donnait, il semblait alors choqué par la lecture qu'il venait de faire là. Il rendait rapidement le papier que tendait le grand baraqué.

- Oooh, vous êtes enfin venus !? Mille fois merci, merci et merci !! Heu, comment dire... La femme que j'ai marié il y a quelque temps, elle a été enlevé... Les loups des plaines étouffantes, ce sont eux les coupables j'en suis certain !!

Il s'agitait dans tous les sens au point d'en suer à grosses gouttes, essayant malgré tout de regagner son calme. Un grand soupir et le voilà repartit dans tous ses gestes incompréhensible, il se fatiguait pour rien évidement, mais un sortait alors un bout de tissus, déchiré, d'une de ses manches.

- T-tenez... C'est un bout de la robe que les ravisseurs ont dû arracher pour qu'elle puisse courir, je vous en supplie, ils sont partis vers la passe, vous devez les arrêtez avant qu'ils n'aillent jusque la terre sacré, s'ils n'y sont pas déjà...

Il attrapait alors un verre en terre cuite non loin pour en avaler tout le contenu, de l'eau semble-t-il, il indiquait alors deux chemin à l'homme, un qui était assez tortueux mais menant directement au campement des ravisseur, et un autre, plus praticable, s'enfonçant dans les canyons pour arriver par surprise.

❝ Tracking the Ennemy... ❞

Le nain qui était à l'origine de la mission avait instantanément reconnu l'ordre destiné au château d'Alexandrie. Il fut surpris qu'un si grand homme ait accepté sa requête, lui qui ne faisait qu'être snobé ou ignoré par ses propres congénères. Tout de suite après avoir recouvrer ses esprits après un petit accès de folie étonnante, le prêtre de petite taille qui avait le coup à presque quatre-vingt dix de degrés à force de lever frénétiquement son cou et sa nuque pour soutenir le regard de Tarask, énonça quelques précisions en plus, des détails d'une importance cruciale car omise dans l'intitulé de la mission : il semblerait que les ravisseurs de la jeune naine mariée appartenait à la meute des "Loups des Plaines Étouffantes". A en juger la mien apeurée de l’ecclésiaste, cette organisation de bandits devaient représenter une menace conséquente, sinon, il n'y aurait pas eu autant de tension dans le discours du vieil homme.

Puis il sortit un bout de tissu appartenant vraisemblablement à la robe de l'épouse disparue - dont le mari n'avait visiblement que faire aux vues de son absence sur le lieu du délit, et surtout, son absence d'action quant à cet enlèvement, ce qui parut louche pour le rouge. Ce morceau d'étoffe avait été récolté par le prêtre nain alors qu'il pourchassait les ravisseurs qui, pour faciliter la course de la captive, avait déchiré cette pièce à conviction, la laissant tomber sur le sol. Ainsi donc, il y avait un enlèvement soudain post-marital, un mari absent, des kidnappeurs qui prennent le soin de donner des possibilités à leur captive de pouvoir courir ... décidément, tout paraissait louche aux oreilles du chasseur de prime venant du Continent de la Brume, au service de la Reine Grenat. Et lorsque le vieil homme d'église lui indiqua les deux routes possibles pour rejoindre le lieu exact de la Passe de Condéa où les malfrats se terraient, Tarask prit enfin la parole.

TARASK ▬ S'il faut les punir comme il faut, faudrait que j'les prenne au moins par surprise. J'vais donc prendre le chemin praticable. Si en plus j'peux éviter d'me faire chahuter par l'reflief, ça s'ra tout bénèf' pour moi ! Merci encore m'sieur le prêtre ! J'tâcherai d'faire au plus vite, et ram'ner la fille saine et sauve !

Tarask avait alors écouté très sagement les conseils de dernière minute du prêtre de Condéa, celui permettait aux hommes et aux femmes désirant se rendre de l'autre côté de la Passe de Condéa de pouvoir en obtenir l'autorisation légale. D'ailleurs, et si c'était ça l'enjeu de tout ce raffut ? En tous les cas, le chemin était simple à suivre, car peu d'embranchements le composait, mais il lui faudrait faire vite pour rattraper les ravisseurs sur leur propre terrain, pour ainsi les prendre par surprise. Après avoir reçu ce briefing, le rouge s'aventura alors sur ce chemin certes terreux au possible, jonché de racines quelconques et de quelques feuillages parasites sur les parois rocheuses, et qui s'avérait être pentu par moment et très incliné dans d'autres. Son périple lui réserverait encore bien des surprises, d'ailleurs, en parlant de surprise...

La route du chasseur de prime se traçait alors devant lui, un chemin à découvert au milieu de diverses racines incrustés dans les murs et de rochers pas plus haut que la taille de part et d'autre du chemin. Alors qu'il avançait, des regards indiscret se posaient alors sur lui, on l'observait depuis maintenant quelques minutes, et alors que les sens aiguisés du baraqué se mettaient en marche, deux jeunes garçon, n'ayant pas plus d'une douzaine d'année, sautèrent d'une hauteur pour arriver devant le rouge. Ils étaient vêtu de peau de loup, dont un crane sur leur tête, armés de bâton pointus et de bouclier en peau, ils défiaient Tarask avec la peur au ventre.

- T-t-toi là ! Pas un geste ! O-ou tu gouttera à la p-puissance des loups... Des loups...
- D-des loups des plaines ettoufantes ! C-c'est ça notre nom ! Recule ou on te fait ta fête !

Leurs genoux tremblaient, leurs lance de fortune cognait inlassablement sur la roche chaude, montrant que tout leur être tremblait d'une peur certaine. Alors que l'un de ces "bandit" courrait vers Tarask la lance au poing, il donna un coup hasardeux à sa cible, qui pouvait l'esquiver avec une aisance incroyable au vu des capacités de son assaillant. L'autre restait pétrifié, caché derrière son bouclier sans ne pouvoir rien faire.

❝ Found ya ! ❞

La marche avait été tout de même longue et haletante jusqu'au repère des loups des plaines étouffantes. Il était passé dans des petits couloirs de roches escarpées, fouler des terres arides et sablonneuse de poussière et de particules fines de roches et de terre, et aussi, s'était surpris à s'écorcher à même la peau sur certains ronces sauvages qui se trouvaient sur les parois des murs rocailleux et d'une couleur sienne sans pareille. Le soleil était un astre d'une chaleur étouffante, d'un accablement de plomb, et d'une perfidie notoire, comme pouvait le juger le rouge à dreadlocks qui se retrouvait parfois ébloui par les rayons lumineux de l'astre solaire tout puissant, qui poignait à travers certaines parois des grottes orphelines posées en plein milieu du chemin. Une véritable marche qui avait paru tel un trek, un parcours du combattant, un supplice grandeur nature.

Jusqu'au moment où il arriva dans une sorte de sentier dégagé de toute verdure et de tout mur de roche, pour finalement se sentir épié. Des regards indiscrets et malveillants étaient sans doute en train de l'espionner en douce, pour s'assurer si oui ou non le chasseur de primes était là en allié et non en adversaire. Sauf que voilà, Tarask savaient très bien comment gérer ce type de situations, et se stoppa net au bout de quelques minutes de marche sous les projecteurs de ce qui serait deux jeunes garçons, armés jusqu'aux dents de bâtons pointus et de bouclier en peau. Ces deux énergumènes avaient débaroulé de par une bonne hauteur, car en effet, sans s'en rendre compte, Tarask s'était infiltré dans une zone qui ressemblait à un vestige d'un village de jadis, avec des fondations encore apparentes et balayée par les petits vents de sable qui s'élevaient de ça et là selon le temps. Les deux garçonnets se présentèrent alors comme des représentants des Loups des Plaines Étouffantes, et était prêts à employer la force si le rouge ne donnait pas son nom et s'il faisait un geste de trop. Et comme si cela ne suffisait pas, ils paraissent quelque peu apeurés. Tarask alors en profita pour dégainer ses griffes, et sans dire un seul mot, se mit en position d'attaque, pour signifier qu'il n'en resterait pas là, et qu'il ferait en sorte de soutirer des informations sans même les demander. Bien sûr, c'était de la mystérieuse jeune femme dont il était question, celle qui s'était faite enlevée de son mari et du prêtre qui venait de la marier.

TARASK ▬ Vous allez tâter de mon art du combat les mioches ! En garde, ou j'vous tranche en quatre ! C'parti ... Upperkart !

Action réalisée:

Technique utilisée:

Statistiques de Tarask:

Alors que le garçon s'approchait, l'arme a la main, il se mettait dans une position comme pour lancer son arme, la peur figea néanmoins son poing et sa lance de bois resta clouée au dessus de son épaule. Touchant le rouquin de peu, il pouvait surement s'estimer heureux que le chasseur de prime n'avait pas tenter d'esquiver au vu de la simplicité de l'action et de la maigreur de la blessure.

- Je l'ai touché... Je...

Le gosse lui-même n'en revenait pas, c'était surement son premier vrai combat et il voulait juste faire comme les grand, la lance qui tombait alors par terre, sa main trop tremblante pour bien la tenir, il ne voyait pas le prochain coup venir. Le sort du combattant toucha l'enfant, et ce de plein fouet, l'envoyant à terre sans ne lui laisser le temps de comprendre ce qu'il lui arrivait. L'autre enfant était finalement toujours cloué sur place, son instinct lui disait de prendre la fuite, et c'est ce qu'il fit très rapidement quand son courage s'était rassemblé, surement était-il partit à la recherche de renfort. L'enfant au sol était encore conscient, il savait surement des choses sur l'enlèvement.

Tour 1:

❝ Speak ! ❞

Alors que notre homme aux dreadlocks aussi rouges que sa barbe et son regard à ce moment précis de la journée préparait son attaque Upperkart, le jeune garçon qui était la cible de l'attaque de Tarask se décida à passer à l'attaque, après avoir tressailli par de nombreuses fois de peur, sur place. Heureusement pour notre envoyé d'Alexandrie, la maitrise d'arme et la puissance de l'assaillant n'étaient encore qu'approximatives, et les dégâts serait mineurs, voire inexistants. Mais ce n'était pas là le plus important, car au final, le chasseur de prime tout de vert sombre vêtu, lança son offensive, et mit le jeune garçon à terre, manquant de le faire s'évanouir de douleur via le coup de griffe spécial que Tarask venait de lui infliger. Après la manouevre du rouge, l'autre enfant qui tremblait d'effroi prit ses jambes à son coup, et courut comme un dératé plus loin dans la Passe de Condéa. Etait-ce une fuite devant un ennemi trop fort pour lui ? Ou une tentative pour aller glaner une aide en plus de la part de son possible clan, les véritables guerriers des Loups des Plaines Étouffantes. Car une chose était sûre, ces deux mioches n'en étaient pas les plus vaillants représentants. Mais tant pis, et au final, cela suffisait à Tarask qui allait passer un petit interrogatoire auprès du jeune effronté qui s'était roulé en boule sur le sol, de peur que le rouge ne vienne le rouer de coup. Une petite entrevue, histoire de posséder de nouvelles informations à propos de la femme enlevée, et du motif d'un tel acte lâche.

TARASK ▬ Alors p'tit, on s'tente dans le délit d'bas étage ? Teuh teuh teuh ... tu n'as pas la carrure pour ça p'tit. J'vais te donner une occasion en or de t'en sortir plus sauf que si j't'avais posé une autre mandale, qu'est-ce que t'en dis ? *ne prends pas le temps de voir le petit acquiesçait ou non, car il poursuivit* Alors maintenant, tu vas tout m'dire à propos de ç't'enlèvement ? Pourquoi vous faites ça aux honnêtes gens ? Et en plein jour en plus ! Pourquoi ? Qu'est-ce que tu y gagnes, p'tit, à faire le sale boulot à la place des autres ? Hein ? Parle si tu veux t'en sortir vivant !

Le petit ne bougeait pas, pourtant alors que le rouge lui parlait il se mettait à trembler, seule sa terreur arrivait à s'exprimer. Mais Tarask avait réussis à le menacer suffisamment pour qu'il se mette à parler, quand bien même il avait du mal.

- J-je veux pas mourir !!

Il tentait alors de se relever et y arrivait avec des lacunes prononcées, malgré tout il tenait debout et droit. Il posait son bouclier au sol, sa lance de fortune étant déjà tombée bien avant qu'il n'eut le temps de se reprendre. Ses yeux n'arrivaient même pas à monter jusque la tête de son interlocuteur.

- On fait ça parce... Parce qu'elle la demander... Cette fille étrange... J'en sais rien moi, je suis trop jeune je veux pas mourir !

Il reculait à chaque parole, il voulait s'enfuir, à cause de cela il indiquait par ailleurs la direction du campement, là où son parcours devait le mener. Dès que l'occasion se présenterait l'enfant partirait alors à toute jambe là où il pourrait trouver assistance.

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