« Il y a des fois où bizarrement on a cette envie de bouger, de voir quelque chose d’autre, on veut tout simplement s’échapper de l’endroit où nous sommes. »
Je marchais tranquillement en direction d’Alexandrie, je ne savais pas vraiment pourquoi j’avais pris la direction de ce lieu tout ce que je pouvais dire c’était que j’y étais bientôt.
Aujourd’hui en me levant je ne me sentais pas vraiment bien, après tout il y avait des jours avec et d’autre sans, aujourd’hui était un jour sans. Je m’étais levé avec une sensation assez mauvaise, je me sentais mal, j’avais pris cette décision de partir à l’aventure, de vivre ma propre vie, mais ce matin je l’a regrettait. Le rejet de mon village et plus particulièrement de ma famille m’avait poussé vers la sortie, mais je pensais partir vers d’autres horizons quoiqu’il arrivait, et voilà que c’était fait ! Ne devais-je donc pas être heureux ? Je me sentais seul, j’étais mal dans ma peau, chaque matin je me levais sans personne à qui dire bonjour, sans personne à qui sourire ou même crier dessus. C’était si triste, si monotone, je me levais, je mangeais, je me lavais, je m’habillais, je partais. Peut on être heureux de si peu ? Je voyais ses couples se tenant par la main, se regardant comme si la personne en face d’elle était la plus belle chose de leur vie… Il y avait aussi ses enfants qui jouaient avec leurs parents, les enfants souriant, s’amusaient, ils avaient en face d’eux quelque chose à aimer et à admirer. J’étais jaloux. Comment un mage à l’allure étrange, au regard froid, et aux habits sombres pouvaient imaginer avoir une vie stable ? Ma vie a commencé lorsque j’ai appris la magie, c’est un fait, je n’étais plus le petit gamin d’entant à la vie banale, j’étais devenu un mage noir avec une vie toute tracé : j’étais fais pour aider les gens, mais sans imaginer quoique ce soit en retour. Je donnerais peut être le sourire qui sait ? Mais cela sera au dépit du miens.
*tape* « Enfin, je devrais arrêter de me morfondre, voilà Alexandrie. »
Cette ville était gigantesque, elle était comparable à Lindblum ! Enfin, je ne savais pas vraiment où aller, après tout s’était assez tard. A mon étonnement la ville vivait et elle bougeait, apporté par la foule je me retrouvais dans le quartier du café-théâtre. Ce n’était pas vraiment pour me déplaire, je devais surement me changer la tête, peut être que tout ceci ira mieux après une bonne pièce et un petit verre...
La salle était bien rempli, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre, par chance une femme du nom de Rubis m’expliqua tout ceci après une courte attente. J’étais donc, après une demande de ma part, choppe à la main à la recherche d’une table ou boire et regarder le spectacle.
« Hum, je ne voudrais pas me mettre trop loin non plus où est-ce que je pourrais bien me mettre ? » dis-je en chuchotant légèrement histoire de ne pas faire trop de bruit.
Les coups de bâtons retentirent, le spectacle allait bientôt débuté.
« Hé toi ! J'sais pas c'que tu fais là, mais dépêche-toi de prendre c'te chaise sur laquelle mes pieds trônent, et assis-toi. J'aimerais pouvoir r'garder c'te pièce en silence, ou du moins, sans être trop gêné. Compris, gamin ? »
Et mince, voilà que je me faisais déjà remarquer, enfin, je prenais donc cette chaise et je m’assaillais à côté de cet homme plutôt étrange. Je ne savais pas vraiment si je devais entamer la conversation ou si je devais me taire et observer. Enfin, si je ne dis rien je ne le saurais jamais.
« Excuse-moi si je t’ai gêné ce n’était absolument pas mon but.» *hum* « Tu es un habitué de ces pièces?»
Je ne savais pas vraiment comme réagir, j’avais donc fait assez court dans le but de ne pas trop l’embêté. Enfin le silence se faisait petit à petit dans la pièce, le spectacle risquait de commencer sous peu, les acteurs allaient bientôt débuter. Les voilà qui rentraient…