Et on descend de la montagne à cheval ♪ | Ou pas, Pv Kazuya.

Ce jour là, comme tous les autres, Mithra est perdue dans la pénombre qui entoure Tréno. Malgré le fait qu'elle se trouve dans la montagne, sa petite cachette se trouve toujours sous un ciel étoilé. Seulement, son ventre se fait plus fort que le reste actuellement. Il faut qu'elle trouve à manger. Le chocobo décide alors de s'éloigner des montagnes, pour aller chercher une forêt. Étant habitée à escalader des monts comme celui-ci, elle se retrouve bien vite en bas, après avoir fait rouler de nombreux cailloux à cause de ses griffes trop longues qui trainent par terre.

Enfin arrivée en bas de la montagne, la chaleur est plus forte que tout là-haut. En plus, ici, il fait jour et cela semble être en plein milieu de journée. Mithra, au milieu de la plaine, est obligée de continuer son chemin sous ce soleil de plomb. Après de longues minutes de marche, elle atteint enfin ce qu'elle cherchait : de l'ombre. Bien qu'elle aimerait se promener, Mithra ne s'arrête pas sous les premiers arbres qu'elle croise. Non, elle cherche le centre de la forêt, et quelque chose d'encore plus précis qui devrait être là : de l'eau. Et oui, toute cette chaleur l'a asséchée.

Le chocobo accélère le pas, voyant la marre droit devant. Seulement, dans la précipitation, elle prend un passage trop étroit pour elle. Ses rênes se prennent dans une branche, et les ronces la griffent, lui arrachant quelques plumes au passage. Ce n'est pas comme si elles étaient belles, puis elles repousseront. Au bout de quelques pas encore, l'animal se retrouve la tête la première par terre. Elle pousse un cri, ne s'attendant pas à être arrêtée si vivement. Elle tourne la tête vers l'arrière et remarque que les rênes l'empêchent de continuer. N'étant pas très douée, elle se relève et contente de tire pour essayer de s'échapper, ce qui ne marche pas vraiment..

Sur le bord d'un chemin de campagne, un homme marche tranquillement en ayant l'air à l'écoute du moindre bruit. Prenant sa gourde d'eau, il but quelques gorgées. Le soleil se faisait haut dans le ciel et frappait de sa chaleur les êtres qui n'étaient pas à l'ombre. Les oiseaux chantaient, signe que tout allait pour le mieux pour le moment. Sa destination? Une forêt à laquelle il n'avait pas été depuis un certain temps.

Après c'était son devoir que de veiller à ce que les esprits et la nature n'étaient pas en danger. Et puis aller à la civilisation, c'était bien mais, la nature avait ce charme qu'il ne pouvait pas se lasser. Fixant le sol du chemin, des traces de plusieurs animaux se vit mais rien d'autre pour le moment, à croire que pour le moment, les gens ne cherchaient pas à les chasser. Voilà une bonne nouvelle pour lui.

Commençant à voir enfin la forêt en question, il put sourire en voyant au premier abord, que rien de trop grave n'était arrivé. Mais de drôles de bruits se fit entendre alors qu'il rentrait dedans, quelque chose de pas normal se passait. Pas forcément de quoi menacer la nature, mais les animaux lui disaient qu'un animal était en danger.

C'est donc sans attendre qu'il se dépêcha de voir quel était le souci qui causait le trouble de la forêt. Chaque arbre, chaque feuille, il les fixait comme pour saisir ce qui n'allait pas. Et d'un coup, le bruit des branches se fit entendre nettement, un animal devait sans doute être pris au piège vu la fréquence des bruits. C'est avec lenteur qu'il s'approcha pour constater ce qu'il se doutait.

Un chocobo avec des rennes était bloqué par des branches, voilà le coeur du souci. Restant à bonne distance, il se mit à parler, sachant que l'animal l'écouterait.

-Oh bonjour toi, je vois que tu n'as pas de maitre et tant mieux, si tu permets, je te libère de ce fardeau qui semble te gêner. Du moins si tu me laisses approcher de ce qui te rattache à ce qui te retient. Je ne te veux pas le moindre mal, après ça si tu veux, tu peux t'en aller.

Mettant les mains bien en évidence, il s'approcha lentement pour montrer qu'aucune hostilité dégageait de lui. Prenant les rênes qui étaient prises dans une branche d'arbre. Il fit lentement glisser les rennes pour qu'enfin l'animal soit en liberté avant de reculer pour ne pas lui faire peur et lui donner confiance.

Le chocobo s'immobilise lorsqu'il entend un bruit non habituel. Quelqu'un s'approche, Mithra le sait, mais elle ne peut rien faire, pas même fuir. Elle se contente de rester là, espérant qu'on ne l'ait pas vue, pour pouvoir tenter de s'échapper seule. Au lieu de ça, un bipède se montre alors dans son champ de vision. Apeurée, le jeune animal tente de s'échapper tant bien que mal alors qu'il s'approche. Elle a beau l'écouter, sa voix ne la met pas en confiance, lui rappelant les années qu'elle a passées avant. Ses mains mises en évidence, en hauteur, lui donnent plus l'impression qu'elle va être enfermée. Son corps se met alors à trembler.

Le bipède retire alors les rênes de la branche dans laquelle elles étaient coincées. L'animal comprend tout de suite. Mithra est libre. Faisant aller rapidement ses pattes sur le sol, elle s'éloigne rapidement. Pourtant, elle ne va pas bien loin. Malgré le bipède, le chocobo n'a pas oublié cette soif qui le tiraille. Elle arrive alors au bord de la marre. Son cou se tord, pour laisser aller ce bec dans l'eau. Celui-ci s'ouvre, permettant à l'animal de se déshydrater. Mithra prend tout son temps pour boire, ayant besoin de quelques réserves avant son éventuel retour dans les montagnes.

Pendant ce temps, elle en oublie presque le bipède. Cette souffrance une fois partie, Mithra redresse alors la tête, puis se retourne enfin pour chercher le bipède. Bien qu'elle n'ait plus soif, Mithra était d'abord venue manger. Mais, la curiosité l'en empêche. Elle le fixe de ses yeux dorés.

Décidément, cet animal se révéla plein de ressources, surtout quand il était question de fuir. En soi c'était un phénomène normal; l'instinct de survie. Même chez les humains, cet instinct était là et le moine en avait déjà fait l'expérience plus d'une fois. Cet instinct fait que nous nous découvrons une nouvelle force, la véritable force réside dans la nature profonde et Kazuya avait découvert la sienne même s'il ne la maitrisait pas entièrement pour le moment.

Ne retenant pas du tout l'animal, il lui laissa sa liberté comme il le faisait avec chaque être vivant. Il n'était pas devenu le gardien de ces forêts pour rien après tout. Mais de là à voir une telle bête aussi étrange soi-elle, jamais il ne la chasserait. C'était bien la première fois qu'il voyait un Chocobo. On aurait dit un mélange un poulet et... Autre chose de plus gros mais rien ne lui vint à l'esprit.

C'est sans même ressentir de la surprise qui le vit s'en aller après ça. Vu son comportement, il devait être un animal qui a dû prendre la fuite après avoir trouvé la liberté. Ce qui semblait faire le lien avec la fuite une fois que ses rennes furent débloqués. Soupirant, le moine ne chercha pas à poursuivre l'animal, ses interactions avec la nature se basaient sur le fait d'offrir son aide et sa protection en recevant de quoi manger et boire.

S'asseyant sur le sol là où il avait détaché le Chocobo, il fouilla dans sa sacoche pour y sortir du pain qu'il mangea petit à petit avant de s'arrêter l'espace d'un moment en constatant quelque chose; L'animal revint le voir comme s'il voulait vérifier quelque chose. Le fixant dans les yeux, il se mit à sourire.

-Hum? Tu veux quelque chose? Ah! Peut-être du pain tu veux? J'en ai pour toi si tu veux, ce n'est pas grand-chose mais c'est mieux que rien. J'en ai plein là où je vis mais bon... Je peux pas tout transporter.

Arrachant la moitié de son pain, il la lança sur le sol en direction du Chocobo en évitant de le lancer trop haut pour lui faire peur. Après tout si les humains lui avaient fait peur, il ne fallait pas se montrer brusque. Guettant le pain, un tout petit oiseau se posa non loin du moine en fixant le pain comme une friandise. Souriant de nouveau, il arracha un petit morceau de pain qu'il lança non loin de lui.

Très vite, le petit oiseau se rua sur le morceau pour le manger comme il pouvait. Se plaisant à rester assit, il aurait pu rester comme ça pour toujours.

Mithra s'est approchée de quelques pas du bipède, le fixant tranquillement alors qu'un des éléments qu'il tient entre ses doigts intéresse l'animal. Il prononce quelques mots, que Mithra ne connait nullement. Baissant la tête par réflexe, et surtout par peur. Ainsi, elle pourrait éviter plus facilement quelque chose. Peu de temps après, un projectile s'approche d'elle. Mithra recule de quelques pas, et observe ce qui est par terre un moment. Elle fixe à nouveau le bipède et remarque qu'il rejette cette chose à un oiseau qui vient le manger.

Le chocobo s'approche alors, et vient donner quelques coups de bec dedans pour diviser le pain en plusieurs morceaux. Elle les prend alors dans son bec pour les avaler tour à tour mais assez rapidement, affamée comme elle est. Une fois que chaque miette est avalée, elle cherche aux alentours. Il n'y en a plus ? Son regard se tourne enfin vers le bipède, et Mithra s'approche de quelques pas de celui-ci. Elle n'ose pour le moment pas s'en approcher plus, se contentant de gratter le sol avec ses griffes si mal entretenues. En tant qu'animal domestique, Mithra n'a jamais appris à s'occuper de ces choses-là.

Pour montrer son indécision, elle vient même secouer la tête, faisant balance les rênes autour d'elle. Bien qu'apeurée mais trop curieuse pour passer à côté de ça, Mithra s'approche du bipède. Il l'a bien nourrie une fois, pourquoi pas deux ? A moins que celui-ci ne prenne ceci comme un remerciement envers les deux gestes qu'il a faits pour elle.

Finalement, l'animal ne fuyait pas tout de suite, à croire que la curiosité et la faim pouvaient n'être bien plus fort que la peur. Le moine restait assit, à observer cet être dont il n'avait pas entendu parler, vu son bec, il pouvait en juger qu'il n'était pas un prédateur comme le tigre. En tout cas il n'était pas vraiment effrayant, c'était avec le sourire que Kazuya le vit manger le pain qu'il lui proposa, au moins il avait de l'appétit ce qui le rassura. Veillant à ce que le petit oiseau mange bien toute sa part, il lui en jeta une nouvelle portion plus proche de lui dont l'oiseau n'y tint pas vraiment compte.

C'est toujours avec ce même sourire qu'il vit aussi l'autre animal manger pleinement sa part pour s'approcher encore plus en grattant le sol. Il en voulait encore? Il secoua même la tête, de quoi le laisser perplexe mais toujours avec cet air inoffensif. Vu son état, ça devait faire un certain temps qu'il était en liberté, il aurait aimé pouvoir s'en occuper pour faire en sorte qu'il soit en parfaite condition, mais vu la situation, ça ne serait pas pour tout de suite.

Pour le moment, il lui donnera de quoi manger comme il peut et ça sera un bon début. Même lui qui était le gardien de la nature et de ses forêts, n'avait pas la confiance de tous les animaux. C'était un travail de tous les jours pour enfin avoir la confiance de quelques animaux, les esprits étaient plus spéciaux à ce niveau. Mais jamais il n'avait déçu un seul esprit, après tout, il tentait de toujours trouver une solution pour les satisfaire.

Mais là il est question de voir si ce Chocobo se laissera enlever ce qu'il fait office de rennes ou bien pas du tout, voilà ce que Kazuya se demandait. La seule condition serait d'attendre et de faire comprendre qu'il ne sera jamais comme ses autres personnes. De quoi donner assez de confiance pour rassurer.

Au moment de manger sa part de pain, il fixa le Chocobo, décidément, il ne mangerait pas en cette journée, ça ne sera pas la première fois remarquée. Il avait déjà eu des séries de jours il ne mangeait pas pour éprouver son corps. Sa volonté était plus forte que la faim. Soupirant, mais avec le sourire, il regarda la part de pain et la mit en plusieurs petits morceaux qu'il jeta à ses pattes un à un. Au moins même si ça ne faisait pas en sorte qu'il soit bien soigné, il soulagerait son ventre. Fouillant entre-temps dans sa sacoche, il vit simplement sa gourde d'eau, comme il avait pensé, il ne mangera pas aujourd'hui à moins qu'il trouve des fruits sauvages qui ne le rendent pas malade.

Mithra se trouve encore à environ trois mètres du bipède, et son regard se promène entre celui-ci et le bout de pain qui a été mis à ses pieds. Le chocobo, n'osant pas s'approcher, se contente d'attendre. Elle n'a pas fait attention au petit oiseau, bien qu'il mangeait pourtant la même chose qu'elle. Le volatile aurait très bien pu lui piquer sa nourriture, et c'est ce qu'elle aimerait bien pour le bout qui se trouve à ses pieds.

L'animal sursaute, reculant de quelques petits pas, alors qu'un projectile se retrouve à ses pieds. Elle attend un instant, observant ceci, puis son bec vient attraper le bout de pain qui se trouve là. Au fur et à mesure qu'il lui en renvoie, elle cesse de sursauter, les avalant avec une grande rapidité. Une fois que chaque morceau est attrapé, le volatile relève la tête, pour observer une fois encore le bipède, et le bout de pain juste à côté. Mithra est intéressée par celui-ci, mais n'ose pas s'approcher, se contentant de l'observer.

Mithra entend alors un bruit. Sa tête se relève d'un coup en émettant un petit cri perçant : « Kwooa ? » , et elle se met à observer la direction d'où il vient. Bien qu'apeurée par ceci, elle ne bouge pas. Qu'est-ce ? Bien que le chocobo soit en liberté depuis un long moment, elle n'a jamais entendu ceci. Il s'agit peut être d'un monstre se promenant par ici. Aux aguets, Mithra est prête à s'enfuir, bien que ses griffes l'empêcheront sûrement de pouvoir partir bien loin.

La forêt se voulait pas trop agiter en ce moment, au moins une bonne nouvelle en ce monde. La seconde bonne nouvelle serait qu'il puisse donner à manger à ces animaux qui ne le fuyaient pas. Mais ce qui le tracassait, c'était son élevé, allait-il être le seul ou bien d'autres personnes allaient le rejoindre? S'il venait à disparaître, son élève serait encore là pour prendre la relève assurément, voilà de quoi le rassurer.

Toujours est-il que ça n'aidait en rien à la situation présente bien que de l'aide n'était pas obligatoire. Kazuya voulait vraiment lui enlever les rennes qui devaient gêner l'animal qui semblait avoir une crainte des hommes. Dans ses souvenirs, il avait déjà vu cela, en général les animaux se mettent à fuir dès qu'un homme ose les approcher. Donc la chose à ne pas faire serait de l'approcher mais de le laisser aller vers lui de sa propre volonté.

Ce genre de chose pouvait durer des années si jamais l'animal était vraiment traumatisé. Tout comme l'inverse, un animal qui ose trop s'approcher des hommes peut être dangereux s'il s'agissait d'un prédateur. Alors qu'il continuait de nourrir ces animaux, le petit oiseau s'envola d'un coup, comme alerté par quelque chose qu'il put deviner. Fronçant des sourcils, tendant l'oreille à l'affut du moindre bruit suspect, l'homme était aux aguets, prêt à réagir s'il le fallait.

Finalement le bruit le plus marquant fut celui du chocobo qui émit un cri comme pour tenter de faire réagir ce qu'il s'approchait. C'est presque avec lenteur que le moine se releva tout en prenant le morceau de pain qui restait à ses pieds pour le mettre dans sa poche. Se mettant face au bruit qui se rapprocha, il se tint droit, sans montrer signe de faiblesse.

-Qui que vous soyez, si vous êtes venu troubler la paix de cette forêt, repartez immédiatement.

Au moins si une personne était la cause de tout cela, elle serait prévenue, seulement, il était tout aussi possible que ce qui faisait ce bruit ne soit pas quelqu'un mais quelque chose de dangereux. Quoi qu'il arrive, il tâcherait de faire ce qu'il s'impose.

Peu de temps après le cri du chocobo, le bipède a pris la parole, mais Mithra semble l'avoir oublié. A la place de ça, elle recule, le bruit se faisant plus proche, ce qui l'amène à se rapprocher du bipède, sans même qu'elle ne l'ait remarqué. Quelques instants après, le bruit a totalement disparu, et un lourd silence se fait sentir. Le chocobo le sent, elle semble encore plus apeurée par tout ça, et fait même demi-tour assez rapidement, pour se retrouver nez à nez... avec le bipède, qui ne se trouve plus qu'à trois pas.

Prise par surprise, Mithra recule à nouveau pour s'éloigner de lui le plus rapidement qu'elle peut, alors que le vent se met à siffler entre les feuilles. Une bourrasque assez puissante se fait sentir, et le volatile s'arrête alors. Ceci donne l'impression qu'une grande créature s'est envolée, faisant bouger toutes les feuilles alentours, avant de s'en aller plus loin. La forêt reprend alors son calme, et Mithra qui n'a pas encore cessé de reculer se retrouve les pattes dans l'eau.

Une fois tout ceci passé, et lorsqu'elle est quasiment sûre de ne pas réentendre ces bruits avant un moment, Mithra se détend un peu, bien que l'eau froide la fait frémir. Elle en sort alors, puis secoue ses pattes une à une pour y retirer l'eau. Cette fois, elle ne quitte plus le bipède des yeux. Mais, cela n'a pas duré bien longtemps. L'animal se met alors à chercher de la nourriture parmi les touffes d'herbe, comme des insectes. Ce n'est pas le plus nourrissant qu'elle ait connu, mais en plus du pain, ça pourrait faire l'affaire pour le moment.

Ce silence devenait de plus en plus pesant, ce qui était proche ne faisait à présent plus le moindre bruit. Ce calme avait cet arôme de "calme avant la tempête" et c'est bel et bien ce qui se passa; un vent puissant se leva, ce qui confirma son doute sur le fait que quelque chose de gros n'était pas loin de là où il se trouvait. Vu le vent, il devait avoir des grandes ailes pour produire autant de vent.

En général, qui dit grandes ailes, dit grande créature et donc peut être un grand danger. Mais heureusement qu'elle s'éloigna ou du moins en donna l'air. Même lui n'aurait pas eu la moindre idée de ce qui aurait pu se passer si cette créature avait eu l'intention de les attaquer. Par contre voir le chocobo être tout près de lui avait eu comme résultat que le moine se concentra sur lui quelques secondes avant d'être détourné par le vent.

Puis une idée lui vint, si jamais cet animal venait ici souvent, Kazuya reviendrait de temps en temps pour le nourrir et lui donner confiance en lui. En ce n'était pas une mauvaise idée mais dans le cas où cet animal n'était que de passage ici, ça devenait plus compliqué. Ah par contre un moyen de combler cela, serait de suivre les traces mais il serait tout aussi possible qu'il y ait d'autres comme lui.

La faim se faisait sentir de plus en plus et le temps que l'animal s'occupe à chercher à manger, il allât faire de même. Fouillant ainsi quelques buissons, il trouva des fruits sauvages qui étaient plutôt corrects sur le nombre et assez nutritifs à ses yeux. Quand il revint là où il se trouvait, il ne vit plus le chocobo et se mit à déposer sur le sol une bonne partie des fruits sauvages.

Il reviendrait un autre jour pour déposer encore de la nourriture ici même pour le faire revenir à chaque fois. Si jamais il venait enfin à lui retirer pour de bon ce qui était sans doute un fardeau, ça sera parfait à ses yeux. C'est donc tranquillement, il commença à se diriger vers la sortie de la forêt en douceur.

(ps: Je te propose cela comme fin si ça te va bien, sinon tu peux écrire un post)

» Kazuya Takugawa, le moine gardien [En cours]